C’est le titre du rapport 2021 de la Défenseure des Droits, sur le funéraire.
Rendu public fin octobre, ce document met l’accent sur les difficultés rencontrées par les familles (concessions funéraires, respect des volontés des défunts et des droits de leurs proches), à partir des cas qui lui ont été soumis.
Il formule 6 recommandations pour améliorer le service public et le droit funéraire, lequel a besoin d’être sérieusement toiletté, pour tenir compte des évolutions sociétales (mœurs, modes de vie, familles dispersées, éclatées, recomposées…).
Ces recommandations portent notamment sur les concessions (nécessaire catégorisation, conditions de renouvellement, crémations « administratives », meilleure information des familles par les communes), mais aussi sur les critères d’application de la notion de « personnes dépourvues de ressources suffisantes » (pour permettre à tous des obsèques dignes), sur l’intégration des nouvelles formes de parentalité et de composition familiale dans la réglementation funéraire…
Concernant la crémation, qualifiée de « phénomène en plein essor », le rapport parle des difficultés d’application de la loi sur le funéraire du 19 décembre 2008, sur le flou juridique de la notion de la « personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles », de ne pas la laisser coexister dans la réglementation avec celle de « plus proche parent du défunt ». Cela n’est pas notre avis
Devant beaucoup de considérants avancés qui portent question à notre mouvement, la FFC souhaite rencontrer la Défenseure des Droits pour exposer les points de vue et demandes du mouvement.
Dans ce rapport apparaît une affirmation, page 31, « la réglementation funéraire n’est pas suffisamment connue, ni des familles, ni même des collectivités » : cela fait longtemps que la FFC le rappelle également et tout ne peut reposer sur les collectivités face aux professionnels.
A quand un organisme de protection neutre et indépendant auprès des familles dans le domaine funéraire ?