Les crématistes

Fédération française de crémation

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Urne trouvée sur une plage…

10 septembre 2021

Utilité efficace d’une Association Crématiste.

Encore une urne cinéraire trouvée sur une plage… cinq ans après la crémation !

Elle n’est pas biodégradable, bien sûr ! Que faire dans ce cas- là ?

L’AC du Morbihan et Finistère Sud a agi rapidement, en conseillant efficacement la mairie du lieu de la découverte et en appelant le crématorium concerné qui a pu donner les coordonnées (aux Pays- Bas !) de la famille du défunt crématisé !

Voici son témoignage !

« L’évènement de l’urne trouvée sur les rochers d’une plage de Plœmeur nous interpelle en tant que crématistes sur l’éthique du devenir des cendres d’êtres humains.
Certes il est rare de faire une telle découverte, lors de promenade ou de baignade…
Devant le désarroi dans lequel tout être humain peut se trouver dans une telle situation, il est bon de rappeler que le seul référent funéraire est le Maire de la commune.
La loi n° 2008-1350 du 19 décembre 2008, relative à la législation funéraire, a conféré notamment aux cendres issues de la crémation du corps d’une personne décédée un statut et une protection comparables à ceux accordés à un corps inhumé.
Engendrant l’article 16-1-1 du Code Civil qui prévoit que « le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence».
Elle encadre aussi les modalités de conservation des urnes, en supprimant la possibilité de détenir l’urne à domicile.
L’association crématiste attire l’attention des régies, des entreprises et associations de pompes funèbres qui organisent les funérailles d’une personne dont le corps a fait ou doit faire l’objet d’une crémation, que le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) leur impose un devoir
d’information auprès des familles endeuillées des différentes possibilités du devenir des urnes cinéraires ou des cendres issues de la crémation.
Elles peuvent être :

  • soit conservées en totalité dans l’urne cinéraire, qui peut être inhumée dans  une sépulture ou déposée dans une case de columbarium ou scellée sur un monument funéraire à l’intérieur d’un cimetière ou d’un site cinéraire ;
  •  soit dispersées dans un espace aménagé à cet effet (jardin du souvenir) d’un cimetière ou d’un  site cinéraire ;
  •  soit dispersées en pleine nature, sauf sur les voies publiques. La dispersion en mer est également possible, dès lors qu’elle ne contrevient pas à la réglementation maritime et aux règles édictées localement au titre de la zone de police spéciale de 300 mètres instituée par la loi littoral
    du 2 janvier 1986.

Dans l’attente d’une décision relative à la destination des cendres par la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles, l’urne cinéraire peut être conservée au crématorium pendant une période qui ne peut excéder un an. Au terme de ce délai et en l’absence de décision de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles, les cendres sont dispersées dans l’espace aménagé du cimetière de la commune du lieu du décès ou dans l’espace le plus proche aménagé
à cet effet».

Communiqué de presse du 27 août 2021