Du fait du déconfinement progressif après la pandémie du COVID-19, les Pouvoirs Publics ont publié le décret 2020- 663 du 31 mai 2020 (en attendant d’autres suivant l’évolution de la situation sanitaire). Son application dans le domaine du funéraire s’est traduite par une actualisation de la fiche entretenue par la DGCL (Direction Générale des Collectivités Locales) depuis mars.

Parmi les évolutions, nous avons relevé :

–       Pour l’organisation des cérémonies funéraires : le nombre des participants n’est plus limité (levée de l’interdiction de rassemblement de plus de dix personnes dans les crématoriums et funérariums et des cérémonies funéraires organisées hors des établissements recevant du public, mais à condition de respecter les mesures « barrières » de distanciation !)

–       Pour l’accès dans les équipements funéraires (crématoriums et chambres funéraires), qui doivent rester ouverts : le nombre de personnes autorisées à entrer doit être précisé et affiché par les gestionnaires de l’équipement, au cas par cas et en fonction de la configuration des lieux, de manière à respecter les mesures « barrières »

On ne peut qu’en être satisfaits !

Alors, finis les traumatismes provoqués pendant le confinement, du fait de la limitation drastique, voire d’interdiction, d’accès dans les équipements, mesure prise par certains gestionnaires par peur et/ou en application du principe de précaution, allant même, pour certains, au-delà des directives ministérielles ? Oui, qu’avons- nous fait du deuil ?

Dans le monde d’après COVID, faut-il oublier que ces mesures draconiennes, ont fait fi de la douleur des familles, de leur chagrin de ne pouvoir se recueillir devant leur défunt, ni l’accompagner, ni lui rendre hommage lors d’une cérémonie digne de ce nom, afin de prendre le temps de le quitter, ce qui est indispensable pour engager le chemin de deuil ?

NON ! Il faut en tirer tous les enseignements nécessaires pour l’avenir… car d’autres situations analogues se produiront sans aucun doute ! Reconnaissons- le : cette fois, nous n’étions pas prêts, ni individuellement, ni collectivement !