Les crématistes

Fédération française de crémation

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Des questions…

19 avril 2021

Régulièrement, via le site Internet de la FFC, sont posées diverses questions.

Parmi les dernières reçues, en voici un aperçu et notre commentaire !

1- Testament crématiste et testament patrimonial

A la demande d’un notaire de lui communiquer un testament crématiste, dans le cadre d’une succession, il nous a paru utile de préciser qu’il ne fallait pas confondre testament crématiste et testament patrimonial.

Un testament crématiste n’a pas besoin d’être enregistré chez un notaire, pour autant qu’il soit olographe, daté et signé du testateur. Peut- être vaudrait-il mieux parler des « dernières  volontés crématistes » ?

2- Possibilité de réalisation d’une crémation selon les rites de l’hindouisme et en présence d’un brahmane ?

Oui, c’est possible dans le cadre de la loi française, les crématoriums étant des lieux laïques et républicains, dotés d’une salle de cérémonies omni culte. Il convient de prendre contact au préalable avec le gestionnaire du crématorium ou avec l’opérateur funéraire choisi.

3- Type de contrat- obsèques à souscrire pour que mes enfants n’aient rien à payer lors de mon décès ?

Tout d’abord, la FFC n’est pas habilitée à faire souscrire des contrats- obsèques.

Si contrat, nous conseillons souscrire de préférence un contrat obsèques avec prestations obsèques définies plutôt qu’un contrat en capital, à condition d’avoir préalablement fait plusieurs devis, en faisant jouer la concurrence.

Cependant, ce n’est pas indispensable ! Il ne faut surtout pas oublier que la loi prévoit désormais que les frais d’obsèques peuvent être prélevés directement sur les avoirs bancaires du défunt, à hauteur de 5 000 €, dans la mesure où le compte est suffisamment approvisionné (nota : 5 000 € est largement suffisant, pour des obsèques par crémation)

4- Renouvellement de contrat pour une plaque au jardin du souvenir ?

Nous conseillons de consulter au préalable le règlement du cimetière concerné. Puis de s’adresser à la commune concernée pour connaître les conditions de renouvellement, de ce qui n’est pas une concession. En effet, un jardin du souvenir est un espace de dispersion des cendres, qui ne saurait être personnalisé. La seule obligation des communes (de plus de 2000 habitants), c’est d’installer à proximité un équipement (stèle avec ou sans plaques, borne informatique accessible à tous) portant l’identité des défunts dont les cendres ont été dispersées à cet endroit.

5- Présenter habituellement le corps d’un défunt dans un cercueil, est- ce légal ?

Pendant la crise sanitaire que nous connaissons depuis un an, cela est obligatoire pour le corps d’un défunt décédé, atteint (ou présumé atteint) du virus de la Covid. Dans ce cas, l’accès sera conditionné au respect des gestes barrières et de distanciation sociale.

En dehors de cette période, aucun texte ne précise que cela peut être imposé par un opérateur funéraire. En outre, cette présentation n’est pas obligatoire (même si elle est en général très demandée par les proches, pour d’évidentes raisons psychologiques).

Extrait de « La lettre des crématistes »